Flemme de printemps

Christophe Bataillon

L’interview de la flemme

đŸŽ€ Pour toi le sport, c’est plutĂŽt pantoufles ou chaussures de course ?

Mon sport c’est d’ĂȘtre papa ! L’invention du siĂšge enfant adaptĂ© au vĂ©lo fut une rĂ©vĂ©lation et nous parcourons avec mon fils des kilomĂštres pour vivre des aventures. Je suis marseillais depuis trois ans et Marseille, c’est sport, il ne faut pas croire. La chaleur, les dĂ©nivelĂ©s, les corps bronzent et se musclent. En croisant les doigts que le mien de corps ne craque pas trop tĂŽt (il y a des signes que je dois faire attention je ne vous cache pas.)

đŸŽ€ Dans quel discipline de la vie de tous les jours es-tu le plus paresseux ?

La comptabilitĂ© ! Illustrateur, c’est aussi faire des factures, des notes de frais, des devis, relancer de mauvais payeurs… Je suis professeur Ă  l’Ă©cole de CondĂ© un peu, je dis Ă  mes Ă©tudiants : « Occupez-vous de l’administratif… ou l’administratif s’occupera de vous ». Mais Ă  titre personnel, cet aspect de mon travail m’ennuie profondĂ©ment… Et pourtant.

đŸŽ€ En matiĂšre de flemme, quel est ton record personnel ?

Le projet que je viens de finir. Il s’agissait d’Ă©crire un livre dont vous ĂȘtes le hĂ©ros avec deux autres auteurs. Techniquement, ce projet m’a tĂ©tanisĂ©, j’ai remis au lendemain mon tĂȘte Ă  tĂȘte avec mon traitement de texte durant des mois. Mais la satisfaction d’ĂȘtre allĂ© au bout fut Ă©norme, monumentale, extatique… Je n’ai qu’une hĂąte c’est d’en refaire un.

 
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